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LAÏCS ASSOCIÉS AUX SŒURS DE L'ENFANT-JÉSUS

 

Un nouveau chapitre, riche d'espérance, s'ouvre dans l'histoire des relations entre les personnes consacrées et le laïcat pour un dynamisme spirituel et apostolique renouvelé. (Vita consécrata, no. 54)

Jésus-Christ est présent et agit dans l'histoire de l'humanité par l'Église dont la mission est d'être son signe pour le monde et dans le monde. « Je suis avec vous pour toujours, jusqu'à la fin du monde…  De toutes les nations, faites des disciples, les baptisant au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit ». (Mt. 28, 20, 19). Depuis très longtemps, des laïcs voulant participer de plus près à cette mission d'Église, se sont associés à certains instituts religieux. 

 

Ce qui est nouveau aujourd'hui, c'est que cette possibilité est offerte à toutes les congrégations qui veulent partager leur héritage spirituel et apostolique. En septembre 1994, ils étaient déjà plus de 3000 personnes associées au Québec. Selon le Code de droit canonique, les associés sont « les membres qui participent dans le monde à l'esprit d'un institut religieux, mènent la vie apostolique et tendent à la perfection chrétienne sous la haute direction de cet institut ». Art. 303

 

Chez les Sœurs de l'Enfant-Jésus, c'est en 1995 qu'a pris naissance le projet des Associés qui découle de la grâce spirituelle personnelle et communautaire, ainsi que du charisme de leur fondatrice Reine Antier et des sœurs qui ont partagé sa grâce. Reine Antier insistait : «Que toute notre vie soit employée à faire connaître et aimer le bon Dieu; mais pour qu'Il soit aimé, il faut que nous soyons comme les apôtres remplis du Saint-Esprit ». Mgr. F.-A. Savard approuvait : « Les fondateurs ne vieillissent pas, les pierres d'assise qu'ils ont posées ne finiront jamais d'engendrer les grandes lignes de notre édifice spirituel ». Et l'auteure de Mère Antier, fondatrice des Sœurs de l'Enfant-Jésus, souligne que : « L'arbre planté par Reine Antier a traversé bien des tempêtes, subi des orages dévastateurs qui ont pu faire craindre sa mort. Cependant, quoique mutilé, il est toujours debout. Il semble même qu'une sève nouvelle bouillonne dans son vieux tronc… ».

     

 

Les personnes associées veulent tendre à la perfection chrétienne en vivant pleinement leur baptême et leur dignité d'enfants de Dieu, en union avec l'Église, en s'associant à la SPIRITUALITÉ  de la Congrégation, imprégnée du « Mystère du Verbe incarné ». Les personnes associées veulent répondre à l'appel de Jésus, le Dieu fait homme, qui invite à le suivre et à se laisser renouveler par son Esprit.

« Manifester le Mystère d'amour d'un Dieu qui se fait enfant en Marie », tel est le CHARISME apostolique de Reine Antier défini par ses soeurs.

 

 

 

TEMPS DE PRÉPARATION ET DE CHEMINEMENT


Devenir membre associé des Sœurs de l'Enfant-Jésus nécessite un temps de préparation et de cheminement afin de pouvoir discerner l'appel de Dieu.  Des rencontres permettent de découvrir s'il y a affinité avec la spiritualité de la Congrégation et de vérifier s'il y a aptitude à vivre le charisme-mission. Une première rencontre réunit la personne intéressée par ce projet, elle reçoit de l'information et prend contact avec la Congrégation. Les personnes désireuses de donner suite à cette rencontre sont invitées à entreprendre un cheminement.

 

Le programme de formation propose au futur membre associé l'approfondissement de sa vie baptismale et de son engagement apostolique, ainsi que la connaissance de la Congrégation et de la fondatrice.

 

Les rencontres comportent :

  • un temps d'enseignement

  • un temps de réflexion

  • un temps de partage

  • un temps de prière

 

 

 

TEMPS D'INTÉGRATION

 

Les échanges se  font à partir du vécu humain, spirituel et apostolique.  Ainsi s'établit progressivement un lien avec la Congrégation. La Congrégation des Sœurs de l'Enfant-Jésus peut être un laboratoire de communion et de mission où, par l'éducation chrétienne, les religieuses et les personnes associées manifestent l'amour d'un Dieu qui se fait enfant en Marie pour la vie du monde. N'est-ce pas là un motif de reconnaissance et d'espérance?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

QUELQUES TÉMOIGNAGES RECUEILLIS APRÈS UN RASSEMBLEMENT

 

Personnes associées ou en cheminement

« Faire mémoire du vécu de Reine Antier est dynamisant. C'était une femme de grande bonté, remplie d'amour. Elle ne laissait jamais tomber personne, elle fonçait et allait de l'avant ».

 

« C'était fascinant d'écouter les gens  raconter la façon dont ils ont cheminé et la manière dont ils se sont retrouvés. Le partage donne le goût de servir dans l'amour de Dieu, car il est là dans chaque petit geste. C'est un temps privilégié pour découvrir l'amour de Dieu qui habite chaque personne ».

 

« Ce fut un grand jour vécu dans la simplicité. Les messages de bienvenue de la part des sœurs m'ont fait ressentir ma nouvelle appartenance ».

 

« J'ai été touché de voir des gens fiers de proclamer leur foi, de découvrir l'amour de Dieu sur leur route et les vraies valeurs de la vie ».

 

«  J'ai plus le goût de mettre mes talents au service de l'Église, de ma famille et des autres ».

 

« Dans cet engagement, j'ai retrouvé la simplicité de Noël :  une atmosphère de paix, de joie et d'accueil ».

 

« J'imaginais voir Reine avec toutes les sœurs défuntes au milieu de nous; comme elle doit être heureuse de voir sa famille s'agrandir dans le prolongement des personnes associées ».

 

« Ce fut une journée marquée par la foi et l'espérance !  Foi en un Dieu toujours vivant qui agit dans notre monde et qui vaut la peine qu'on s'engage à sa suite pour être ses témoins.  L'espérance est la vitamine du croyant et elle a été alimentée ce jour-là par l'Eucharistie et la fraternité entre religieuses et laïcs.  Qu'on soit religieuse, marié(e) ou célibataire, c'est l'unité de ces trois états de vie qui était aussi un témoignage et une promesse d'avenir. Journée très belle, préparée avec générosité et vécue dans l'accueil et le partage ».

 

Religieuses de l'Enfant-Jésus

 

« L'esprit de Reine Antier est encore bien vivant; elle répondrait encore aujourd'hui aux besoins de l'Église et du monde. Nous devons nous garder attentives et ouvertes à ces besoins ».

 

« J'ai trouvé émouvant d'entendre ces personnes parler avec autant de joie de Reine Antier, de constater qu'elles connaissent bien notre fondatrice et de voir la confiance et l'amour qu'elles ont envers elle ».

 

« J'ai été touchée par l'ambiance chaleureuse, la spontanéité et la simplicité des personnes entre elles (laïcs et sœurs) ».

 

« La plupart des témoignages laissaient transparaître l'Incarnation : l'amour au quotidien et dans les petits gestes ».

 

« J'ai été émerveillée d'entendre les témoignages très simples mais pleins de foi et d'amour des laïcs, et de leur rayonnement dans leur milieu familial ou de travail ».

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