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La fondatrice des Sœurs de l'Enfant-Jésus de Chauffailles, Reine Antier, disait souvent à ses sœurs : "Rappelons-nous que nous sommes enfants de Dieu et vivons dans la joie et dans une vraie liberté", et elle les invitait à "...  jeter le passé dans la miséricorde de Dieu, donner le présent à l'amour et abandonner l'avenir à la Providence."

Célébrons 100 ans de vie !

Un héritage à transmettre...

1917 - 2017

Ouverture des fêtes du centième anniversaire de l’arrivée des Sœurs de l’Enfant-Jésus de Chauffailles à Rivière-du-Loup, en 1917. Message livré par sœur Antonia Fortin, supérieure provinciale, lors de la célébration eucharistique du 8 janvier 2017.

« Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande Lumière. » (Isaie 9) Tel est le message que la liturgie d’aujourd’hui met en Lumière et qui a orienté ce 8 janvier 2017 pour ouvrir officiellement notre ANNÉE CENTENAIRE.

Les Mages, ces astrologues de profession, ces chercheurs de Dieu, ont SCRUTÉ les écritures, se sont mis intérieurement en MARCHE. Ils ont OUVERT leurs horizons, sont SORTIS  de leur zone de confort, ont ENTENDU le désir de connaître et ont RÉPONDU aux signes des temps. « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande Lumière ».

1. NOUS NOUS SOUVENONS D’HIER : 1912 ─ 1917

Merci à ces 14 vaillantes femmes, femmes de profession, ces chercheuses de Dieu dans un monde hostile à l’expression de la foi…

Tout comme les mages, elles ont SCRUTÉ les signes des temps. Après avoir entendu les APPELS DE L’ÉGLISE et fidèles à leur vocation; intérieurement, elles se sont mises en MARCHE, ont OUVERT leurs horizons, sont SORTIES de leur zones de confort, ont ENTENDU  les besoins exprimés et ont RÉPONDU à l’appel. À la demande de Mgr Gustave Blanche, elles ont  traversé l’Océan en direction de la Côte Nord. Ce fut la porte d’entrée au CANADA. C’était en 1912.

Dès leur arrivée, elles se sont réparties dans quatre villages : Sept-Îles, Pointe-au-Tonnerre, devenue Rivière-au-Tonnerre, Pointe-aux-Esquimaux,  devenue Havre-Saint-Pierre, et Natashquan. Elles connurent, dans ces débuts, des difficultés inouïes. La rigueur du froid, des événements tragiques, le peu de population rendaient le recrutement difficile à envisager et ainsi,  elles ont jugé bon de s’orienter ailleurs. La traversée du fleuve Saint-Laurent de la Côte Nord vers la Côte Sud les achemina vers Rivière-du-Loup. C’était le 6 juillet 1917.

2. NOUS REVIVONS L’AUJOURD’HUI : 1917 ─ 2017

« Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande Lumière ». Comme Sœurs de l’Enfant-Jésus, nous avons la Mission de manifester aux gens d’aujourd’hui, le chemin qui les conduira au Christ qui est Lumière, Chemin et Vie.

Nous ne nous contenterons pas de leur indiquer la direction, nous prendrons la route avec eux en leur manifestant le « mystère d’Amour de ce Dieu qui s’est fait enfant en Marie… » et tout ce, pour que le monde croie ! Cet aujourd’hui nous est plus familier.  Nous y avons laissé une touche personnelle et nous en ferons mémoire tout au long de cette année.

3. NOUS ESPÉRONS DEMAIN : 2017 ─ …

« Espérant le grand vent de ton souffle, nous irons où l’Esprit nous conduira… »

Je nous souhaite une belle année de Célébration, une année nourrie de la fierté devant l’œuvre accomplie. Réjouissons-nous de découvrir que nous avons contribué à tisser cette magnifique toile,  de par notre  présence comme Sœurs de l’Enfant-Jésus en terre canadienne et ce, grâce à l’audace et à la foi de nos sœurs françaises.

                  « Célébrons 100 de Vie ! Un héritage à transmettre ! »

 

                                                                     Antonia Fortin, sup. provinciale        

 

 

Après la célébration eucharistique, le visuel de l’année centenaire fut dévoilé. Composé par Robert Lebel, le chant "Chemin de Dieu... Chemins de vie ! " a clôturé ces moments d’intense émotion. Au son des cloches, l’assemblée s’est dirigée vers la cafétéria pour le repas festif.

 

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