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Canada   -   Saint-Antonin

Un brin d'histoire
Les Sœurs de l'Enfant-Jésus de Chauffailles à Saint-Antonin

 

L'année 2006 a marqué le 150ème de la fondation de la paroisse. Les Sœurs de l'Enfant-Jésus se rappelèrent alors les cinquante-deux ans de présence au sein de la population de Saint-Antonin, implantation qui a été rendue possible grâce à monsieur le curé Adrien Lanouette.

 

Cette belle histoire débute la veille de l'ouverture des classes, le 5 septembre 1954, alors que S. Thérèse-de-Jésus et S. Marie-du-Bon-Pasteur arrivaient pour prendre la direction du couvent et y dispenser l'enseignement.  Le lendemain, une troisième institutrice se joint à elle, en la personne de Mlle Marie-Jeanne Lajoie, une jeune fille de la paroisse.  Comme la construction n'est pas terminée, les deux religieuses vivront à logement, chez monsieur Irénée Massé, jusqu'au 10 novembre suivant. 

 

Ce jour-là, elles ont la joie d'accueillir S. Dominique-du-Rosaire, comme cuisinière du groupe, en plus de prendre possession des locaux qui leur étaient réservés dans l'édifice tout neuf que Mgr Jules Rancourt, curé de la paroisse de Saint-Patrice de Rivière-du-Loup, bénira le 19 juin 1955.  Cinq ans plus tard, le couvent devenu trop exigu à cause du nombre croissant des élèves, un agrandissement s'impose.  Des démarches sont alors entreprises. 

 

Le 10 mai 1962, le couvent avec la nouvelle partie qui lui est adjacente forme un complexe scolaire qui, désormais, sera désigné sous le nom de l'École Lanouette".

S. Thérèse-de-Jésus

S. Marie-du-Bon-Pasteur

S. Dominique-du-Rosaire

Puis, voilà que commence une série de changements. 

 

Au mois d'août 1963, en plus de la direction de cette institution, S. Marie-du-Bon-Pasteur se voit confier celle de l'École Levasseur située à la Rivière-Verte.  Il en sera ainsi jusqu'en 1970, année du départ de S. Jeanne-de-Chantal, dernière religieuse à assumer cette fonction. 

 

Un laïc, monsieur Laval Dubé, prendra la relève.  Reprenons le fil de notre histoire.  À ce moment-là, l'heure était à la centralisation et au transport scolaire. Au début de l'année 1966-1967, les élèves du Chemin du Lac, de la route du Moulin et des rangs un et trois viennent grossir la clientèle scolaire du village. 

Le nombre d'enfants devient si important qu'il était devenu urgent que les religieuses cèdent leurs locaux pour des salles de classes.  Pour ce faire, la congrégation fait construire une résidence en face de l'école pour ses sœurs qui y résideront à partir du trente septembre 1968.

Jusque là, dans la paroisse de Saint-Antonin, les Sœurs de l'Enfant-Jésus n'avaient œuvré que dans le domaine de l'enseignement.  Bientôt, un nouveau champ d'apostolat s'offrira à elles.  En effet, le 26 octobre 1969, la population assiste à la levée de la première pelletée de terre en vue de la construction d'un Foyer pour personnes âgées.  Presqu'un ans après, soit le 8 octobre 1970, une demande est adressée aux autorités pour solliciter des religieuses. 

 

Comme la réponse s'avère positive, S. Cécile Dionne, infirmière, S. Jeanne-Marie Lajoie et S. Rose Michaud seront les premières désignées pour accomplir cette nouvelle mission d'Église.  Le lieu de leur implication leur servira aussi de milieu de vie et cela, jusqu'en 1982, année où les deux communautés se réunissent sous le même toit, soit à la résidence, située sur la rue du Couvent.  

Le temps a passé depuis... La société n'a cessé d'évoluer, de se transformer.  Mais la paroisse de Saint-Antonin compte toujours au sein de sa population des Sœurs de l'Enfant-Jésus. 

 

Oh ! un fort petit nombre, toutefois bien enraciné...  Quatre seulement.  Que font-elles donc aujourd'hui ?

De droite à gauche:
S. Rose Michaud, S. Yvette Vaillancourt, S. Andrée Caron, S. Irène Lizotte

  •  S. Rose Michaud, l'une des ouvrières de la première heure du Foyer pour personnes âgées, après avoir fait partie du personnel, assure maintenant avec bonté et bienveillance, une présence comme bénévole auprès des bénéficiaires à qui elle distribue la communion tout en apportant son aide au service de la liturgie.

 

  • S. Andrée Caron poursuit sa carrière d'enseignement à l'École Lanouette où elle travaille depuis nombre années.

 

  • S. Yvette Vaillancourt, animatrice du groupe des religieuses, assure le service de l'accueil, de l'animation spirituelle et assume la responsabilité de l'organisation de la maison.

 

  • S. Irène Lizotte quoi qu'elle soit assistante provinciale, s'implique avec beaucoup de dévouement dans l'éducation de la foi des jeunes de la paroisse;  elle travaille avec une équipe de bénévoles à la préparation des sacrements.

Chacune, selon ses richesses et ses disponibilités, offre ses services dans la communauté chrétienne au niveau de l'animation liturgique, de la chorale paroissiale, de l'éducation de la foi, des Dames fermières, de l'accompagnement d'un groupe d'adolescents.  La liste est loin d'être exhaustive.

 

Ces différentes formes d'engagement demeurent pour elles une façon d'actualiser le charisme de la congrégation qui est de "donner corps à l'Amour"  dans le quotidien de leur vie.

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