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Canada - St-Ludger

De l'autre côté de la rivière

La paroisse de Saint-Ludger fut érigée en 1905.  Elle eut comme fondateur l'abbé Léonce Vézina, un zélé pasteur et collaborateur, ne voulant que le bien de ses paroissiens.

Une école construite pour les filles en 1910, fut incendiée en 1917. Lorsque M. le Curé apprit que les religieuses de l'Enfant-Jésus venaient se fixer à Rivière-du-Loup, il fit des démarches pour en demander quelques-unes pour son école de filles. 


Il eut la joie de voir ses désirs exaucés. Comme le couvent n'est encore qu'en voie de construction à leur arrivée, elles logent au 66, rue Alexandre, chez Madame Réjean Fortin.

 

Le 5 septembre, elles sont cinq religieuses natives de France et venues au Canada où elles ont Å“uvré et subi les rigueurs de l'hiver canadien de la Côte-Nord pendant 5 ans puis reçoivent une nouvelle mission à Rivière-du-Loup. Elles traversent le pont. Le contingent est formé de: S. Marie-de-l'Incarnation, S. St-Augustin, S. St-Cyr, S. Marie-Baptistine et S. Marie-Priscilla.  Ce fut le jeune Émile Lévesque alors âgé de 12 ans qui, avec le cheval et la voiture de son père, vint transporter les bagages des religieuses.

 

Dès le lendemain, quatre d'entre elles inaugurent leur mission d'éducation chrétienne à Saint-Ludger, dans une partie de l'hôtel Anctil, rue Témiscouata, où la commission scolaire a loué des locaux pour les classes.

Dans cette paroisse au climat chrétien, où la religion a une place primordiale, la vie simple des gens chaleureux et solidaires, toute la main de son zélé pasteur, l'abbé Léonce Vézina, éducateur-né, l'intérêt qu'il porte à ses sÅ“urs et aux enfants ne se mesure pas; c'est un père dans la force du mot. 

 

Il considère la formation de la jeunesse comme un point primordial de son ministère; il s'en occupe avec un zèle infatigable. Leur santé comme leurs progrès spirituels, sont l'objet de sa sollicitude. Les Sœurs nouvellement arrivées, se sentent à l'aise, le cachet de simplicité des enfants et la sympathie de leurs familles les habitent très rapidement.

Du côté matériel, il y a l'inconvénient du froid:  les classes sont si près de la rivière! Aussi pour remonter le grand escalier et la côte qui les conduisent à leur logis, c'est dur les jours de grand vent ou quand il y a de la glace... Malgré ces sacrifices, toutes ont gardé un bon souvenir des débuts.

En janvier 1918, le couvent est terminé et à l'été, le personnel augmente de deux religieuses, S. Joannès et S. Constance. On s'installe dans le couvent neuf, bâtisse qui couronne la colline en arrière de l'église. Au nord et au nord-est s'étendent des terrains à peu près incultes : c'est un lieu solitaire tout à fait favorable au travail scolaire.

 

Des voisins bienveillants se dévouent pour labourer le terrain. Le rocher du milieu est disposé pour devenir le piédestal d'une statue de Saint-Joseph, auquel nos Mères ont une grande dévotion.

 

Dès leur arrivée, les sÅ“urs sont chargées de la sacristie.  Sous la direction de S. M.-Baptistine, nos grandes élèves forment un chÅ“ur de chant très apprécié, qui se fait entendre aux mois de Marie, du Sacré-CÅ“ur, du Rosaire ainsi qu'aux heures d'adoration du vendredi, à tour de rôle avec les demoiselles de la confrérie «Enfants de Marie».

La première messe est célébrée en la chapelle du couvent le 9 janvier 1919 par M. le Curé lui-même. Lors des nouvelles obédiences au cours de cette année 1919, Mère Saint-Augustin est nommée pour remplacer Mère M. de l'Incarnation, comme supérieure, tout en continuant de donner l'enseignement et la formation chrétienne aux élèves les plus âgées. Mère Saint-Augustin dirige cette maison de 1919 à 1928. 

 

Le Congrès Eucharistique de 1927 permit aux sœurs d'exercer leurs talents. Dans toute la ville, de nombreuses arches ornaient les rues. Celles que nous voyons ci-dessous étaient à Saint-Ludger. Signalons qu'à cette occasion Mgr Paul-Eugène Roy présidait les célébrations eucharistiques et les processions du Très Saint Sacrement.

En 1928,  Mère Joannès vient prendre la direction de l'école qui prospère de façon remarquable. Mère Joannès a fait sa marque à Saint-Ludger par son amour et son dévouement pour les déshérités et les démunis de tous genres. Pendant 12 ans elle ne se lassera pas de laver l'un ou l'autre de ces petits, de revêtir telle petite fille d'un joli petit tablier à dentelles «copie vivante de Mère Antier» elle attire les pauvres et en fait ses protégés.

C'EST FÊTE  AU COUVENT

 

En 1931, quelques anciennes sous l'initiative de M. le Vicaire Alphonse Marcoux, travaillent à former une Amicale.  Elle portera le nom de Â«Amicale Marie de l'Incarnation». Le but est de permettre des rencontres d'amitié et de donner aux anciennes élèves l'occasion de prouver leur attachement à leur Alma Mater. 

 

Chant de l'Amicale Marie de l'Incarnation

  

 A Saint-Ludger, là-haut sur la colline
Seul, à l'écart, dans le recueillement
Comme baigné de lumière divine
Tout près du ciel ... il est un beau Couvent.

 

Refrain :
O cher Couvent!  Nous sommes tes «Anciennes»
Nous te gardons notre amour le plus pur
En nous donnant l'Éducation chrétienne
Tu nous armas pour les combats futurs
Une Amicale en ton sein nous ramène,
Et nous venons joyeuses dans tes murs.

 

Comme une étoile en la nuit ténébreuse
Dans son chemin conduit le voyageur

Ainsi tu fus la nuée lumineuse
Guidant nos âmes au sentier du bonheur. 

 

Aux jours bénis de notre adolescence
Vers ce couvent nous venions chaque jour
Nous initier aux secrets de la science
Former nos cœurs au devoir, à l'amour.

 

Là se pressait notre ardente jeunesse

Mêlant toujours l'agréable au sérieux
Sous le regard de dévouées maîtresses
Nous réglions nos travaux et nos jeux.

 

Déjà plusieurs de nos mères absentes
Sont allées jouir de l'éternel repos
Nous leur serons toujours reconnaissantes
En espérant les retrouver là-haut.

 

S. Mechtilde

En 1935, Mère Joannès obtient de la Commission scolaire la belle statue de Saint-Joseph, auquel elle avait une particulière dévotion. Elle orne maintenant le parterre du jardin que des voisins bienveillants avaient défriché.

Une classe de 3ième année vers 1934-1935

Pendant de nombreuses années les élèves se présentent aux examens du Bureau Central, ces élèves doivent faire des travaux pratiques en art domestique:  buanderie, cuisine..

 

En 1939, ce Bureau Central fonctionnera pour la dernière fois. Le Couvent de Saint-Ludger a le droit d'être fier du nombre imposant de ses élèves, qui en ces vingt années, furent diplômées avec de grand succès.

En 1940, Mère Marcellin prend la direction de la maison,

poste qu'elle occupera jusqu'en 1946.

DEUIL DANS LA PAROISSE

 

Les paroissiens sont attristés par le mauvais état de santé de leur Curé. À l'œuvre depuis 1905, M. Vézina a tout organisé et s'est dépensé sans compter. Le 16 janvier 1942, il rendra son âme à Dieu. C'est un grand deuil paroissial. Le couvent perd son plus sage conseiller et son plus fidèle appui.

 

M. l'abbé Gilbert Dupuis le remplace; il fait vite la conquête des enfants et des paroissiens. Cependant il ne restera que trois ans comme pasteur de cette paroisse et sera remplacé en décembre 1945 par M. l'abbé Arthur Lévesque.

 

L'année suivante, Mère Marcellin, une des fondatrices, quitte définitivement le Canada après y avoir donné le meilleur de son être. Aussi une petite fête de reconnaissance fut organisée par le concours de M. le Curé et des élèves les plus âgées.

VISITE APPRÉCIÉE

 

En 1947, Les sÅ“urs ont la joie de recevoir celle qui assure les services de première autorité dans la Congrégation : Mère Aline, supérieure générale. 

Une photo-souvenir exprime leur filial attachement  à celle qui se dévoue pour toute la Congrégation.

Mère Marie-de-Sales qui a succédé  à  Mère Marcellin en 1946 est nommée Supérieure régionale en août 1947; elle est remplacée par Mère Mechtilde qui assumera la direction de cette maison jusqu'en août 1953.

À son tour, Mère Raphaël a dirigé la maison de 1953 à 1959.

La population, qui avait fléchi un certain temps, remonte grâce à l'exploitation d'une tourbière en 1957. Dès l'été 1958, un plan est préparé pour six autres classes. À la rentrée de septembre, les élèves se présentent au nombre de 324.

 

La bénédiction de l'agrandissement a lieu le 21 décembre. Désormais le couvent est dédié à Notre-Dame du Sacré-CÅ“ur. 

La bénédiction de l'agrandissement a lieu le 21 décembre 1958.

Les soeurs du couvent en 1959.

Élèves de Sr Marie-Germaine, 1959-1960

En 1960, Mère Supérieure célèbre son Jubilé d'argent de vie religieuse avec ses consœurs de profession:

S. Saint-François-Xavier, S. Saint-Gérard Magella et S. Catherine de Sienne.

À la Fête-Dieu 1961, un magnifique reposoir est dressé à la grande porte du Couvent. Les SÅ“urs sont fières d'accueillir le Saint-Sacrement; aussi c'est dans l'allégresse qu'elles lui ont préparé cette fête. 

La solitude des premiers temps est en train de disparaître par la construction, sur le plateau qui domine la ligne du C.N.R., de près de trois douzaines de coquets logis modernes où viennent s'installer de jeunes familles...

 

A cause de cela, le poulailler, dont S. Constance, Mère Marcellin, Mère Joannès et d'autres se sont occupées avec un humble dévouement, à dû lever sa tente!

 

Adieu les bons Å“ufs frais!  Le jardin lui-même a restreint ses dimensions pour l'agrandissement de la cour des élèves, et l'allée du centre, qui contourne le «cÅ“ur», est devenue un chemin public recouvert d'asphalte... lieu d'exercices pour les apprentis de la bicyclette.

 

Au printemps 1962, la paroisse de Saint-Ludger fait le sacrifice de son vicaire, M. l'abbé Marius Rioux, (fils d'une ancienne élève du couvent), en Amérique latine du Nicaragua. Mère Marie-de-la-Trinité, ancienne élève de ce couvent, reçoit la direction de cette maison. 

 

En 1963, les nouveaux programmes scolaires exigent le transfert des élèves des cours sciences-lettres à Saint-François-Xavier. 

Classe de 9ième année et leur titulaire, Sr Ste-Jeanne-de-France

Les professeurs à l'élémentaire, 1965-1966

Les professeurs au secondaire, 1965-1966

Depuis sa fondation, plusieurs SÅ“urs se sont dévouées pendant de nombreuses années soit en assumant le service de l'administration, soit en se dépensant dans l'enseignement. Cependant nulle n'a dépassé SÅ“ur Marie-de-l'Assomption qui a enseigné dans cette paroisse pendant 28 ans dont 18 années consécutives.  Elle a quitté Saint-Ludger en 1968.

Brigadiers et brigadières, 1961

DÉPART DU COUVENT

 

Avec les changements et la prise en charge, vers 1965 par l'État, de l'éducation et du soin des malades, en 1972, notre mission semble prendre fin à Saint-Ludger. Certains événements obligent les religieuses, non sans regret, à céder leur place. Dans ce couvent de Saint-Ludger les Sœurs ont vécu leur mission éducative auprès de plusieurs générations de jeunes, dans ces murs qui ont connu bien des transformations pour répondre aux besoins d'une population en croissance et à l'évolution rapide du système d'éducation.

 

Les élèves de dixième et onzième années sont transférés au couvent de Saint-François-Xavier depuis 1963. Il ne reste que deux classes (57 élèves) au secondaire qui, en 1971, à leur tour sont transférées à l'école Saint-François.  Il faut se rendre à l'évidence ...  En mai 1972, comme plusieurs changements s'annoncent, les autorités envisagent le retrait des sÅ“urs.  Mais, les paroissiens ne veulent pas les voir partir, certains entreprennent des démarches pour que cet état de choses ne se produise pas, peine perdue. Toutefois, ils demeurent confiants de les voir revenir dans un avenir rapproché.

 

 

 

RETOUR DES RELIGIEUSES

 

En effet, après deux ans d'absence, les religieuses reviennent dans le  milieu.  Comme la mission éducative demeure prioritaire dans la Congrégation, S. Fernande Roy s'implique en enseignement spécialisé auprès d'enfants en difficultés d'apprentissage.  Par la suite, S. Thérèse Rodgers vient à son tour se mettre au service de ces jeunes et cela jusqu'en 1992.  Et, depuis, la mission se continue en répondant à d'autres besoins tels que : visite aux malades, présence auprès de personnes âgées, secrétariat au presbytère, catéchèse auprès des jeunes, pastorale du baptême, service auprès des pauvres .... les occasions de servir ne manquent pas, c'est pourquoi les SÅ“urs sont heureuses d'y demeurer.  Chaque personne, chaque sÅ“ur, peut donc selon sa compétence et sa disponibilité faire jaillir la vie sur son chemin et demeurer en service jusqu'au bout, car la mission n'a pas d'âge! 

 

Après leur départ du couvent en 1972, nous les retrouvons successivement au 20, rue Bernier, au 50, rue Alexandre et depuis 1979, au 37, rue Picard, suite à l'acquisition d'une résidence.  Présentement trois religieuses sont heureuses de continuer de servir dans ce beau coin de pays au paysage magnifique.

 

Donc, depuis plus de 90 ans les sÅ“urs bénéficient du bon accueil de cette population.  Au cours de ces années,  le couvent a connu des transformations, en 1958, un agrandissement nécessaire apporte une augmentation des salles de classe qui passent de 8 à 14.  En 1972, les locaux servant de loyer aux religieuses sont aménagés et mis au service de l'école, appelée en ce moment, Notre-Dame-du-Sacré-CÅ“ur.  En 1990, une autre amélioration est apportée c'est la construction d'un gymnase. Mais le couvent maintenant appelé «École de la Croisée I» est toujours là,  trônant sur la colline tout près de l'église. 

 

Ce fut un milieu de vie où des femmes de foi, consacrées au Seigneur, après les laborieuses heures de travail incessant, se retrouvaient en communauté, dans un climat de silence, favorable au repos, à la prière et au partage pour mieux servir.  Après une trentaine d'années  d'enseignement à Saint-Ludger on comptait, parmi les anciens et anciennes élèves : 12 prêtres, 5 frères et 40 religieuses dont 21 chez les SÅ“urs de l'Enfant-Jésus.   N'est-ce pas qu'un tel jardin a porté des fruits tant chez les garçons que chez les filles!

 

 

 

PETITES ANECDOTES : souvenirs de l'école

 

Que de souvenirs refont surface!  Quelques anciens élèves sont fiers de conserver quelques petites anecdotes vécues et qui leur rappellent leurs jeunes années en présence des religieuses. Pour stimuler leurs élèves, les religieuses confectionnaient des petits bateaux avec des écales de noix que l'on avançait selon les sous donnés jusqu'à ce que l'on ait  0.25$  et là, vous devinez ! Ils achetaient un petit chinois.  C'était notre façon d'aider nos petits frères lointains.

 

Un jeune élève s'était mis son stylo dans la bouche qui était devenue bleue, alors la sÅ“ur enseignante, S. Marie-de-L'Assomption, lui dit:  Â«Ne fais plus cela tu vas mourir».  Ce petit bout d'homme retourne à  sa place un peu anxieux et revient vers le professeur et lui dit tout attristé : «Est-ce que je peux aller mourir chez nous?».  Ce petit fait est resté mémorable tant pour le professeur qui aimait la raconter que pour l'élève qui en rit bien maintenant.

 

 

 

AVEC JOIE EN SERVICE À SAINT-LUDGER 

 

Quelques-unes ont passé plus de vingt ans au service de la population de St-Ludger.  Entre autres nous pouvons mentionner : S. Marie-de-L'Assomption, 28 ans, S. Marie-Jeanne Lajoie, 26 ans, et S. Fernande Roy 22 ans. Plusieurs autres y ont été présentes pendant de nombreuses années.

 

Depuis le début  en 1917, 142 religieuses ont eu le bonheur de servir à St-Ludger ayant à cÅ“ur de révéler un Dieu qui nous aime et se veut proche de nous.  Actuellement, elles sont trois religieuses, qui, par leur présence, veulent continuer d'être au service de la vie  en ayant à cÅ“ur de favoriser la rencontre d'un Dieu AMOUR qui ouvre la voie à l'Espérance et à la vie en plénitude. Mme Marie-Paule Malenfant disait : «Les SÅ“urs de l'Enfant-Jésus ce sont des témoins qui ont écrit plusieurs pages d'Évangile à Rivière-du-Loup»  et M. Ernest Boucher, lors d'une fête organisée le 6 novembre 1994 pour rendre hommage à «une famille pas comme les autres» disait : «ces religieuses éducatrices ont su inculquer à leurs élèves le partage, l'amour du travail bien fait et l'humilité».

Parmi celles qui demeurent actuellement au 37 rue Picard, nous retrouvons: S. Graciella Caron. Elle visite des personnes âgées en atténuant leur solitude, leur ennui. Elle se fait proche aussi des petits en animant un groupe de jeunes de «Sentiers d'Évangile» 6-7 ans. Elle s'implique aussi quand des besoins lui sont manifestés. 

S. Lucienne Beaulieu, pour sa part, apporte réconfort aux démunis par le biais de l'Atelier du Bonheur où elle a maintes occasions de semer la joie et de faire grandir la vie. Aussi, elle se fait proche des jeunes en animant des groupes «Pèlerins d'Évangile» qui, cette année réfléchissent à partir du volume : «L'amour en Fête».  D'autres engagements occasionnels, i.e. auprès des Associés, font aussi partie de son quotidien. 

Nous retrouvons Denise dans  une famille qui a demandé le baptême de leur 4e enfant. Ces gens se montrent accueillants  et ouverts à la préparation au baptême.

 

Denise s'implique aussi, dans la catéchèse des jeunes et selon sespossibilités dans des services  pastoraux ayant à cÅ“ur de témoigner de la tendresse d'un Dieu qui nous aime.

Parmi ces petits services qui rejoignent l'une ou l'autre et/ou les trois, on peut mentionner celui d'un partage spirituel  à l'occasion du temps de l'Avent et du Carême avec un petit groupe de paroissiens. C'est un moment de réflexion, de prière et d'accueil de la Bonne Nouvelle.  Elles assurent leur participation au niveau paroissial : à la célébration eucharistique en acceptant de proclamer la Parole, le ministère de la communion, la distribution des feuillets paroissiaux à domicile, assistance aux funérailles, elles ont aussi des engagements au niveau de leur communauté religieuse, i.e. membre de Comités, animation d'un groupe d'Associé(e)s, etc. 

 

En un mot, là où elles sont en service, elles essaient d'être le cÅ“ur, le pied et les mains de l'amour de Dieu autour d'elles.  Et comment cela se manifeste-t-il ?  En respectant les responsabilités confiées, en participant à diverses activités communautaires, paroissiales, diocésaines où elles aiment être présentes toutes les fois qu'elles le peuvent.  

 

Elles essaient de se joindre aux paroissiens pour vivre les célébrations religieuses, sociales et civiles dans le milieu en participant ou en étant présentes à ces événements,  tels :

  • La célébration religieuse des jubilés d'ordination sacerdotale, de mariage (photo ci-contre);

 

  • Les fêtes du 50e, 75e et 100e de fondation de Saint-Ludger;

 

  • La bénédiction de la Croix lumineuse à Saint-Ludger, après sa restauration;

 

  • Brunchs et repas paroissiaux;

 

  • Assistance aux funérailles;

 

  • La Fête des Neiges;

 

  • Concours de sculpture sur neige;

 

  • Et plus encore.

Elles ont accueilli la reconnaissance exprimée par les paroissiens à l'occasion des 70 ans d'arrivée et sont récidivées lors des 90 ans de présence dans cette paroisse où l'on souligne aussi le 150e de Fondation de la Congrégation des REJ.

Leur fondatrice, Reine Antier, leur a légué un héritage dont elles sont fières. Par leur présence, elles veulent dire au monde d'aujourd'hui combien le Seigneur est bon et miséricordieux. Un des aspects de la vie de Jésus que vivait Reine Antier et que chaque sÅ“ur de l'Enfant-Jésus porte dans son cÅ“ur est le grand mystère d'amour d'un Dieu qui se fait proche de nous : «le mystère de l'Incarnation».

 

Les sœurs de lEnfant-Jésus se veulent ouvertes et disponibles aux demandes de lÉglise adressées par leur Évêque. C'est pourquoi vous les voyez, comme cité ci-dessus, dans l'éducation chrétienne, auprès des jeunes, des adultes, des personnes âgées, des démunis, et des malades. Elles se retrouvent aussi en pastorale paroissiale, sociale et caritative.

Résidence des sœurs aujourd'hui, 37, rue Picard

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