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Un coeur... qui accueille et discerne

Avec confiance, Reine reprend le chemin du Puy-en-Velay où elle avait étudié…  

 

Habitée du désir de vivre intimement avec Dieu, soutenue par une communauté qui veut entraîner les jeunes sur ce chemin du vrai bonheur, elle est accueillie par la Société du Saint-Enfant-Jésus du Puy…

En 1823, elle s'engage comme membre de ce groupement de femmes consacrées à Dieu pour « instruire de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ »…  Reine  -  appelée Sœur Augustine  -  se sent bien dans l'intuition d'Anne-Marie Martel qui est à l'origine de ce mouvement né au XVIIe siècle pour vulgariser l'enseignement de la foi donné par les prêtres sulpiciens du Séminaire du Puy et en faire profiter les personnes illettrées ou habitant les villages isolés dans la montagne...

Elle est envoyée dans différentes communautés participant à la fondation de plusieurs écoles. C'est surtout la vie à St-Didier qui l'a profondément marquée...

Avec toute la communauté, sœur Augustine met tout en œuvre pour « former des chrétiennes et de bonnes mères de famille » par l'éducation des filles à l'école...

 

Rapidement, elle perçoit l'urgence de l'évangélisation non seulement des enfants mais de la famille entière…  Alors, elle crée des groupements pour les filles, pour les femmes, pour les hommes.

Ses préférences vont aux plus pauvres : l'humble couvent est ouvert à tous. On partage les joies et les peines et on s'entraide dans la fidélité de tous les jours...

 

En partageant avec les animatrices de communautés chrétiennes des hameaux de la montagne  -  qu'on appelle dans la région : Béates  -  S. Augustine confirme sa propre vocation et sa démarche apostolique.

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